Vendredi 28 Février : BUENOS AIRES
J'avais envie de visiter une estancia et je me doutais que près de B.A ce serait un truc à touristes
Estancia Santa Susana, à 80Kms de Buenos Aires, ayant plus de 1000 Ha et ne faisant que l'agriculture et ... les touristes
donc, R.V le matin pour nous prendre en bus, et au fur et à mesure que le bus se remplissait, nous avons eu peur que, ayant signalé que nous étions des jubilados "retraités", l'estancia de Santa Susana ait mal compris ma demande : nous étions dans un bus de 4e age et j'avais peur que la sortie soit dans un salon avec petits fours, loto et chaises roulantes. Nous qui nous trouvions toujours les plus vieux parmi les touristes nous entourant, là, nous étions les plus jeunes. Nous avons pleuré de rire ! nous avons pensé que si les CANDELA et les EYLER avaient été avec nous, ce serait des couche culottes qui'l nous aurait fallues.
Franck, la visite du château de Toulouse Lautrec, à coté, c'était de la rigolade !
bref, notre bus a bien pris la direction de l'estancia Santa Susana (ouf !) et arrivés, nous nous sommes aperçus que nous n'étions pas seuls : des cars, des mini bus, nous nous en doutions. et l'on nous offre une empanada et un verre d'orange ou de vin.
Puis, l'on nous propose de faire un tour en charrettes ou bien de monter à cheval. Bien sur, des sportifs comme nous, nous avons choisi le cheval, quoique très inquiets par la montée et la descente, mais téméraires . Pour moi, pas trop dur (avec l'aide du gaucho !) et pour Roland, sa chaussure étant plus large que l'étrier et n'arrivant pas à l'enfiler, son empoignade du cheval fut pire que Jerry Lewis : un spectacle. Et moi sur mon cheval, n'osant pas lacher mes mains de peur de tomber, je n'ai pas pu le filmer, quel dommage, et encore que rire. Puis, parlant l'espagnol, j'expliquais à mon cheval qu'il fallait rester calme, ce qu'il fit. Mais Roland s'expliquant dans un très mauvais espagnol, le cheval ne comprit pas ou bien trouvant beaucoup de changement par rapport à son gaucho habituel (!!!), décida de partir à la tête du groupe afin de vite s'en débarasser et mon Roland donnant ses ordres avec les directives du gaucho ne parvint pas à le maitriser, et encore pour moi grosse rigolade.
Enfin, la situation fut maitrisée et nous fimes notre tour. Roland ayant l'appareil photo, je n'ai pas une seule photo de lui à cheval, quel dommage !
Puis le repas, une salle immense pour 400 personnes, mais une organisation sublime : on nous servit plusieurs sortes de salades, puis l'asado : boudin, saucisse, bife de chorizo et poulet. De la folie, impossible de finir.
Ils ont toujours d'immenses barbecue, et à coté, un brasero o* ils font la braise, et alimentent ainsi leur barbecue au fur et à mesure des besoins
Ensuite un spectacle : danses gaucho et tango, chanteur, etc...
et après cela, pour digérer, une représentation du travail des gauchos : avec dressage des chevaux qui leur obéissent au doigt et à l'œil (même celui de Roland !) . C'est impressionnant
Puis ils attachent un cercle en ferraille au bout d'une tige suspendue à une sorte de poutre, et les gauchos à grand galop, doivent enfiler une baguette qu'ils tiennent à la main dans ce petit cercle. Quelle adresse, et ils offrent ce cercle à des personnes présente, et j'ai eu droit au mien
De plus je me suis fait un ami gaucho, discutant avec lui de son travail, si bien pour conclure j'ai refait un tour de cheval accroché à lui, mais juste un tour !
voilà notre journée, c'est vrai le truc à touristes, mais tellement bien organisés que nous en sommes revenus enchantés. Au retour, tout le club dormait dans le bus, même Roland !
vous me verrez beaucoup sur les photos, et pas Roland comme je vous l'ai expliqué. Par contre, lui, il a mitraillé